jeudi 12 novembre 2009

Mangaka

Mangaka : Dessinateur de mangas, bande dessinée venant du Japon.

J'ai suivi beaucoup de cours sur la littérature à l'école. J'ai eu des exposés magistraux sur des nouvelles, des romans, des pièces de théâtre, des recueils de poésie... et même de bande dessinée. Depuis deux ans, je m'intéresse fortement à la culture japonaise introduite par les bandes dessinées originaires de ce pays.

Ceux qui s'y intéressent autant que moi sont, la plupart du temps, surnommés «no life», ce qui veut dire en plus clair que de s'intéresser à telles choses, comme des desssins se ressemblant à peu près tous. Bien sûr, ça vient d'ailleurs. C'est un autre mode pensée, de lecture, de littérature et de dessin. Il n'y a rien de mal à s'intéresser à cela, et pourtant presque personne ne connaît.

Sauf l'anime d'un manga, anime étant un dessin animé japonais tel Astroboy, qui passe à un certain poste de télévision, qui a révolutionné la méconnaissance de cet art. Parce oui, sans aucun doute, c'est un art. De simples petites bandes de dessins passant en mode dessin animé et étant envoyé de l'autre côté des frontières. J'ai nommé Naruto. Mes petits beaux-frères adoraient, moi, incapable de le supporter et changeais de pièce presque immédiatement.

No life. Personne qui ne possède pas de vie sociale autre que sa passion.

Vous êtes curieux ? Vous le devriez, si ce n'est pas le cas. Les mangas nous offrent nombre de possibilités, puisqu'ils sont comme nos livres classés en plusieurs genres. Il n'y a qu'un seul magasin dans Québec spécialisé dans les ventes de ces livres, malheureusement. C'est une expension sociale comme culturelle, il ne faut pas laisser passer cette chance, c'est à portée de main et les enfants peuvent en retirer beaucoup d'amusement. Et ils ont une vie sociale, ne l'oublions pas.

Quelqu'un de plus de quinze ans qui s'intéressent à telles choses sont généralement incompris, alors qu'un manga comme Naruto prend de l'expension mondialement et on ne compte plus le nombre de langues dans lequel ils sont traduits. Pourquoi ne pas en profiter, comme chaque génération a eu sa dose de dessins le samedi matin, c'est au tour des autres continents de nous montrer leur savoir-faire. L'en empêcher monte des barrières culturelles.

Mangaka.

Un des plus grands mangaka , considéré lui-même comme tel dans son pays, est Masashi Kishimoto, auteur du fameux Naruto. Auteur ( tenez-vous bien ) atteignant bientôt les 500 tomes parus. Sans compter les extras. Qu'en dites-vous ? Il est assez prolifique pour répondre à la demande sans cesse grandissante, ayant dû construire une deuxième série et bientôt rendue à sa troisième, les fans n'ayant pas apprécié dans la première version de voir le héros mourir. À jamais son nom va être gravé dans les annales de l'art du manga.

Je trouve dommage que de si petites bandes dessinées, faciles à lire et très souvent porteuses de morale, soient si peu connues au Québec.

No life

Comme ce n'est pas commun de retrouver ces petits bijoux, on doit souvent passer beaucoup de temps à rechercher celui que l'on veut. Généralement, les séries ne sont pas grandes et facilement repérables, ce qui n'est pas le cas de tous. On peut en regarder durant des heures sans se fatiguer, c'est sûr, et y passer sa vie comme n'importe quelle passion digne d'être vécue.

Sommes-nous si étranges ? Sans vie sociale ?

Non. Définitivement pas. C'est seulement comme comme des romans, on peut se faire capturer par l'histoire qui nous donne toujours envie d'en voir plus, toujours plus. Et c'est ce que l'on fait. C'est une passion comme une autre, et ceux qui ne savent pas reconnaître l'art et le besoin qui en découle pour ceux qui le découvre sont ignorants, c'est mon avis. No life ? Je réponds à cela préjugés.

mercredi 4 novembre 2009

Désespoir culturel

Mon mari et moi avons déménagé il y a de cela quelques mois. Tandis que lui transportait ses deux boîtes de jeux vidéos, moi je traînais péniblement mes quatre boîtes pleines de livres. Que de soupirs lâchés ce jour-là, à essayer de comprendre pourquoi je gardais toutes ces vieilleries, selon lui. C'est une question d'attachement, de rester proche du monde dans lequel n'importe qui peut apprendre toutes sortes de choses, répondis-je. Question close, il est passé à un autre appel sans dire un mot.

Tandis qu'il joue de ses muscles au travail toute la journée, le soir, après huit heures de cours, je fais le souper, le ménage, part une brassée de lavage et fait mes devoirs en même temps. Il est fatigué, ne peut pas bouger du divan, tandis que j'ai la tête en compote. Un beau couple, n'est-ce-pas ? Oui, bien sûr. Principal argument déjà entendu des milliers de fois dans ces cas-ci : oui, mais il travaille physiquement toute la journée ! Comme je suis assise durant mes cours, cela ne compte pas. La littérature, ce n'est qu'un monde dans lequel s'évader lorsqu'on a pas le temps de le faire réellement. Étudier les livres, ce n'est pas avancer mais étudier une matière qui n'apporte rien dans la vie de tous les jours.

Alors, la littérature est inutile et sans intérêt. Quelle ouverture d'esprit.

C'est ici que je proteste furieusement du haut de mes cinq pieds et deux pouces. Peut-être que personne ne prend réellement le temps de se remplir la tête avec de la culture, tout simplement. Nous ouvrons la télévision et tombons sur la nouvelle télé-réalité à un poste comme TQS. Vous considérez cela comme de la culture ? J'avoue cependant que l'on peut observer à loisir la psychologie humaine selon Freud dans ce cas-ci. Meilleur exemple d'obsession sexuelle. Mais de la culture, réelle, se trouve tout autour de nous, et peut se trouver facilement. J'ai la ferme conviction que c'est une passion, et comme toute passion cela peut se transmettre d'un individu à l'autre. Le désir de se presser pour tout faire, de ne pas prendre le temps pour soi, on peut aisément le trouver dans une bibliothèque à quinze minutes de marche à l'air frais, et la rapporter dans son propre cocon.

Les livres nous apportent pourtant tant de sentiments, l'horreur, la joie, la tristesse ! À défaut de réellement vivre un voyage, nous pouvons nous transposer dans une immensité de paysages diversifiés, dans d'autres époques, sans jamais avoir rien vu de tout cela. Un simple mot peut tout changer d'une perception acquise. Nous nous ouvrons sans réserve à tant de choses, pourquoi y tourner le dos volontairement ?

De la culture, des livres ! C'est à la portée de tous. Il ne suffit pas, pour combler parfaitement une vie, d'uniquement travailler l'extérieur de notre personne, et la littérature peut façonner notre vie différemment. Sans eux, nous n'aurions jamais eu de traces de l'histoire, de la psychologie et de science !

Sérieusement, est-ce si dur de trouver chaussure à son pied ?

Parce que rare sont les personnes qui se plongent à corps perdu dans la littérature, et même si je ne fais que ça de toutes mes journées, mis à part les tâches obligatoires, je me sens bien. Une ouverture d'esprit beaucoup plus grande s'offre à moi, et je l'ai prise volontiers. N'est-ce pas agréable de connaître la joie de pouvoir discuter en profondeur de sujets importants pour l'humanité ?

Une vie sans cerveau ne vaut pas d'être vécue, en avoir un et le combler d'idioties volontairement c'est dérisoire.

jeudi 22 octobre 2009

Jeux dangereux et addiction

J'ai vécu longtemps avec mes parents et mes deux frères plus jeunes. Un jour, ça m'a frappée. Comme ça. Ils étaient tous les deux à l'ordinateur depuis 8 heures le matin et à 2 heures du lendemain, ils étaient encore assis à leurs chaises, devant leur jeu . Étant une soeur pleine de bonne volonté, je leur ai fait remarquer alors qu'ils n'avaient pas encore mangé un repas. Mais un silence total m'a répondu.

C'est à ce moment de ma jeunesse que j'ai pris peur; est-ce donc si facile d'ignorer ses proches au profit d'un jeu vidéo en ligne ?

Et bien oui, semblerait-il. Parce que leur cas n'est pas le pire. J'ai lu de nombreux articles sur le phénomène culturel des jeunes d'aujourd'hui; les jeux vidéos en ligne.

Ce n'est pas qu'ils sont dangereux, à priori. Tout le monde est libre d'en faire partie et d'arrêter quand il le veut. Le problème maintenant, c'est que personne ne veut les délaisser. Quand on est rendus à devoir ouvrir des cliniques spécialisées dans le but de contrer cette addiction, il faut quand même que cela soit rendu grave. Mais quand vous pensez qu'en Chine un garçon de 13 ans a voulu refaire le monde de World of Warcraft dans le monde réel et qu'il est mort en sautant d'un édifice... ou de deux parents ayant laissé leur enfant mourir de faim et de soif dans son berceau parce que le jeu avait tout pris leur concentration et leur motivation... je trouve ça... dégoûtant.

Sérieusement, est-ce que les adolescents, pour la plupart, sont rendus à ce point seuls au monde pour devoir s'accrocher à un écran ?! Les parents les laissent faire, sans dire un mot ? Une jeune femme est restée plus de trois semaines dans sa chambre devant son portable avant que ses géniteurs ne fassent quelque chose. Peut-être qu'ils travaillent trop. Peut-être que c'est l'individualisme de la société qui a fait que ces enfants se sentent obligés de se faire des amis virtuels.Peut-être que, peut-être que... On en sera jamais sûrs.

Je déteste ces jeux vidéos en ligne. Ils gâchent la vie de mes proches, réduisent la communication entre les autres êtres vivants à néant, toute leur vie semble axée vers un seul point ; réussir la mission qui leur a été confiée. Je ne parle pas ici d'un but dans la vie, mais bien dans le jeu. Vous ne vous êtes jamais fait répondre : « Oui, mais attends, je finis ma game dans une demi-heure. Tu peux repasser ? » Moi, trop souvent. Quand je vois toute la jeunesse qui pourrait se lancer à corps perdu dans l'art, le remplissage intellectuel, par exemple, un seul mot me vient à l'esprit : «gâchis».

Ce phénomène, oui vous avez bien lu, phénomène qui regroupe plus de 5 millions de joueurs en ligne avec compte actif de tous les pays dans le cas de World of Warcraft, est dangereux. C'est une drogue qui rend asocial et inactif. Autant dire qu'ils créent de véritables plantes vertes à profusion.

J'ai constaté des mes yeux les liens affectifs qui disparaissent avec le temps. Le jeu doit offrir le pouvoir de contrôler un minimum pour les parents, rajouterez-vous. Et bien oui, vous avez raison, puisqu'il a fallu au moins un mort avant que les concepteurs pensent à mettre un contrôle parental.

Vous me direz que les jeux vidéos en ligne ne doivent pas être SI pires que cela. Et bien, regardez autour de vous dans les cafés à ligne Internet sans fil ; maintenant, combien jouent en ligne ?

Pris avec modération, comme n'importe quoi, les jeux ne font pas de mal. Mais rares sont les personnes qui savent modérer, c'est plutôt soit on ne connait pas, soit on passe tout notre temps dessus.

Savez-vous, finalement, j'aime autant mieux ne pas connaître que de souffrir de compulsions électroniques.

Prologue

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